L'ile semble soumise à une « mafia » des tuk-tuk qui jouissent d'un quasi monopole sur l'île – les taxis par exemple ne peuvent partir que de l'aéroport international ! Autant dire que cette absence de concurrence ne pousse pas les tarifs à la baisse et, sauf négociation « forfaitaire » alléchante pour le chauffeur, les tuk-tuk n'aiment pas beaucoup négocier des tarifs établis pour tous les tuk-tuk de l'île.

L'option la plus sympathique et la plus traditionnelle est alors celle des bus publics, des engins souvent des plus folkloriques dont la taille – et le confort – varie en fonction de la destination et de sa fréquentation. Tous transitent forcément par la capitale Phuket Town (à l'exception de la très pratique liaison Patong – Karon – Kata non-stop). Ça prend du temps mais les tarifs sont imbattables.

Les véhicules privés sont plus chers mais intéressants lorsqu'on prévoit un déplacement par étapes, en particulier lorsqu'ils comptent plus de deux passagers. Les tarifs sont négociables (forfaitaires).

Dans les stations, enfin, les incontournables bateaux « long tails » ou longue queue sont souvent le seul moyen de rejoindre certaines criques de rêve, forcément moins bondées que les plages principales des stations. Là encore, les tarifs sont compliqués et longs à négocier...

Les plus épris de liberté tenteront la location d'un scooter (très populaire) ou d'une voiture (plus hasardeux). Si l'état des routes est dans l'ensemble plutôt satisfaisant, la conduite, en particulier la nuit, peut être dangereuse. Certains segments menant aux stations de la côte ouest sont escarpés et sinueux.

À faire à Phuket