Phuket : gastronomie, spécialités culinaires
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Et on mange quoi ?
Des spécialités importées par les Musulmans malaisiens et indonésiens qui émigrèrent en nombre sur l'île. Réinterprétées à la sauce thaïe, la fusion est tout à fait inédite, propre au sud de la Thaïlande, sublimant les produits stars de ce coin de pays ; noix de cajou, noix de coco (les principales cultures du sud) et une variété infinie de poissons et de fruits de mer.
Bons plans, astuces, mises en garde
La cuisine du sud a la réputation d'être la plus épicée du pays. Alors on garde en tête que le curry vert est le plus doux et on se méfie du rouge (et du serveur qui dit que, « no no, it is not spicy »).
Si ça brûle, on résiste à la furieuse tentation de boire et on mange du riz.
Les incontournables
Roti Má tà ba (« crêpes » au curry ou au lait condensé)
Rien à voir avec le bon vieux rôti de grand-mère. Originaire de Malaisie et d'Indonésie, où on l'appelle « murtabak », ce cousin éloigné de la crêpe se pare de lait condensé sucré pour le petit-déjeuner ou en-cas. Salé, il s'accompagne d'un bol de curry. Particulièrement répandu dans les restaurants musulmans de Phuket Town, qu'on identifie à leurs grandes plaques qui permettent de cuire la pâte en galettes.
Kaeng màt sà màn (curry musulman)
À base de lait de coco, ce curry se distingue par son goût sucré prédominant et l'utilisation d'une ribambelle d'épices séchées, plutôt rares dans la composition des currys traditionnels thaïlandais. Il se déguste idéalement sur un Roti Má tà ba.
Kaeng tai plaa (curry de poisson)
Les Thaïlandais du sud réinterprètent le célèbre dicton « dans le cochon, tout est bon » avec ce curry... d'estomac de poisson salé (le tai plaa). Si on a goûté les calamars séchés, les mini-sauterelles apéritives, le durian qui pue le moisi ; l'estomac en sauce... on n'a pas trouvé. Mais il paraît que c'est meilleur qu'il n'y parait. Commentaires bienvenus.
Sà-lat kàak (salade musulmane)
La spécificité de cette salade végétarienne tient à sa sauce sucrée à la cacahuète. Elles marie tofu, oeufs durs, tomates, concombres et laitue pommée. À déguster exclusivement si les crudités ont été rincées à l'eau préalablement bouillie.
Ko-píi (café traditionnel du sud)
Ce liquide au noir aussi profond que son goût est discret, s'obtient en filtrant de l'eau bouillante à travers un tissu rempli de café moulu. Les Thaïlandais le noient dans du lait concentré sucré et une à plusieurs cuillères à café de sucre. Il se boit traditionnellement dans les cafés à l'ancienne « Káan ko-pii » tenus par des Thaïlandais originaires de Chine. Si les femmes ne sont pas formellement interdites, de facto, la clientèle des cafés traditionnels est presque exclusivement masculine.